Partout au Québec, le 25 mars 2019 – Les
dirigeants de l’industrie du taxi du Québec sont fiers de constater la force exceptionnelle
de la mobilisation des travailleurs au terme de la première journée de moyens
de pression. Des actions ont eu lieu à Montréal, Québec, Trois-Rivières,
Gatineau, Ste-Hyacinthe, Sherbrooke, Rivière-du-Loup, Repentigny, Laval,
Longueuil, Chicoutimi, Trois-Pistoles, St-Georges de Beauce, St-Joseph de Beauce,
Jonquière, Thetford Mines, Rimouski, Shawinigan, Joliette, St-Jérôme, Sorel,
Victoriaville, Hull, Drummondville, l’Abitibi-Témiscamingue, la Gaspésie, la Montérégie, la Côte-Nord et bien sûr Granby. Pour
les dirigeants de l’industrie, ce succès démontre à quel point le projet de loi 17
fait consensus contre lui et est inhumain.
Rencontre avec le ministre des Transports
Les
dirigeants de l’industrie du taxi rencontrent le ministre des Transports
demain, à 13 h, à son bureau de Montréal. Ils vont maintenir leur demande
de retrait total du projet de loi, puisqu’ils ne voient pas comment une
discussion peut avoir comme prémisse la faillite de 22 000 familles.
Le 26 mars 2019
Demain,
les dirigeants de l’industrie invitent leurs membres à retourner au travail et
à transporter des clients. Ils auront l’occasion d’expliquer aux clients
pourquoi ils n’avaient pas le choix d’entreprendre des moyens de pression.
Toutefois, ils savent d’avance que certains travailleurs du taxi vont continuer
de manifester demain, particulièrement mis en furie par la plus récente
déclaration du ministre des Transports, disant que son offre était « finale ».
Toutefois,
les dirigeants de l’industrie invitent leurs membres à conserver des forces. La
lutte s’annonce longue et ne permettra aucune pause réelle avant la fête de la
St-Jean-Baptiste.
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À propos de l’industrie du taxi
L’industrie
du taxi du Québec compte environ 9000 détenteurs de permis de taxi et 12 000
chauffeurs. Collectivement, les permis de taxi valaient, en décembre 2014, au
moment de l’arrivée d’Uber au Québec, 1,3 milliard de dollars selon les
chiffres de la Commission des transports du Québec. Le projet de loi 17
détruit le gagne-pain de tous ces travailleurs, puisqu’aucun d’entre eux ne
nous pourra en vivre lorsque l’industrie sera déréglementée. Ce communiqué est
envoyé au nom de l’AHTT, l’ATRQ, du CPCDIT, du RITQ, du RTAM et des TGM.